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Nos bureaux sont ouverts du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 13 h à 16 h .
Médecine régénératrice : des cellules souches aux tissus reconstruits par génie tissulaire
Conférencière :
Lucie Germain, professeure titulaire au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’Université Laval
C’est sous le thème « Cellules souches et génie tissulaire de la médecine régénératrice et des défis réglementaires reliés à la translation clinique »
Programme :
Accueil : 10h
Conférence : 10h 30
Période de questions 11h 30
Repas 12h 00 à 14h
Date limite d'inscription : 30 octobre 15 h.
Limite d'un invité par membre
Le stationnement est gratuit à l'hôtel
(un coupon de gratuité vous sera remis)
Médecine régénératrice : des cellules souches aux tissus reconstruits par génie tissulaire
Conférencière :
Lucie Germain, professeure titulaire au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’Université Laval
C’est sous le thème « Cellules souches et génie tissulaire de la médecine régénératrice et des défis réglementaires reliés à la translation clinique »
Les avancées dans le domaine de la médecine régénératrice ont favorisé le développement de nouveaux traitements pour pallier le manque d’organes à greffer dans le but d’améliorer la qualité de vie de patients affectés par plusieurs maladies rares. La recherche fondamentale et la translation vers la clinique des découvertes est la motivation des chercheurs du centre de recherche en organogénèse expérimentale de l’Université Laval/LOEX que dirige Lucie Germain. Dans un premier temps, la culture des cellules épithéliales contenant des cellules souches a été maîtrisée. Puis, la reconstruction de tissus à partir de la méthode d’auto-assemblage du LOEX qui permet de conserver les cellules souches a été développée. Ces peaux reconstruites ont d’abord été utilisées dans le cadre d’un essai clinique pour le traitement des grands brûlés. Les nouveaux progrès combinant la thérapie génique et le génie tissulaire permettent d’envisager le début d’un essai clinique pour traiter des patients atteints d’une maladie rare, l’épidermolyse bulleuse dystrophique récessive en 2024. Cette pathologie est caractérisée par des plaies chroniques dues au décollement de l’épiderme, la couche externe de la peau. La maîtrise de la culture des cellules souches épithéliales du limbe a mené à un essai clinique pour le traitement des déficiences en cellules souches limbiques (cornée de l’œil) dans l’espoir d’améliorer la vision de ces patients. L’aspect multidisciplinaire qui a propulsé ces recherches ainsi que les défis reliés aux aspects éthiques et réglementaires de ses recherches seront également abordés. C’est l’amélioration de la qualité de vie des patients qui récompense les efforts lorsqu’un greffé de la cornée se remet à conduire son auto ou qu’un jeune grand brûlé entre à l’université pour devenir ingénieur.